Discours du trône: Mark Carney en fou du roi
Pour son entrée en scène, le nouveau premier ministre canadien, Mark Carney, fait preuve d’une naïveté déconcertante. Il en fallait pour croire qu’inviter le roi du grand-guignol, Charles III, allait plaire à tout le monde. En pensant jouer la carte d’une monarchie «rassembleuse», Carney révèle surtout sa méconnaissance crasse des réalités politiques du pays qu’il s’apprête à gouverner. Résultat? Une manœuvre qui, loin de flatter l’unité canadienne, risque de raviver les tensions, en particulier au Québec.
Un peu d’histoire. Ce geste s’inscrit dans la longue tradition monarchiste britannique, ancrée depuis la Conquête de 1760, lorsque la Nouvelle-France a été arrachée aux colons français à la pointe du canon. La domination fut ensuite........
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