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Si Lévesque avait pu intervenir, qu’en serait-il de la déconfiture du Parti vert aujourd’hui?

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01.05.2025

C’est vrai que l’avantage était aux deux grands partis, devant les enjeux existentiels reliés aux actions du président américain. Et, oui, je vous l’accorde, les questions environnementales ne semblaient pas au rendez-vous électoral. Cela dit, c’est facile d’invoquer un contexte difficile dans l’espoir d’éviter toute responsabilité. En réalité, le Parti vert du Canada va mal depuis quelque temps. Il avait obtenu 6,5 % du suffrage en 2019, puis 2,3 % en 2021, et le voilà à 1,3 % aujourd’hui. Si la tendance se maintient…

Le problème du Parti vert n’est pas que les électeurs ne s’intéressent pas à l’environnement. En 2021, c’était l’enjeu numéro un, selon la Boussole électorale de Radio-Canada. Malgré ça, le parti n’avait pas su en récolter le fruit. Le problème réside davantage dans la rhétorique dépassée d’un parti qui rêve encore de « sensibiliser » l’électorat, alors que celui-ci est déjà tout à fait sensibilisé. Ce qui manque sur l’échiquier politique, c’est un parti qui explique sans effrayer les électeurs les vertus d’un « étapisme » écologique.

Les verts devraient s’inspirer davantage de la stratégie historique du Parti québécois (PQ) : celle de présenter une vision du futur et d’éviter les enjeux qui divisent grâce à un méta-argumentaire qui englobe les enjeux sous-jacents.

Depuis ses débuts, le PQ n’a pas eu besoin de prendre autant de positions difficiles. Veut-il réduire ou augmenter les taxes et les dépenses ? Pas besoin de........

© Le Devoir