Avec la constante croissance démographique et économique, notre consommation énergétique ne cesse d’augmenter. La COP29, tenue à Bakou, en 2024, a une fois de plus mis en lumière une réalité troublante que nous aimons minimiser : notre modèle économique dégrade l’environnement à un rythme insoutenable. Une étude internationale publiée dans Nature en 2023 confirme l’ampleur de la crise : sept des huit limites planétaires jugées essentielles à la stabilité écologique de la Terre ont déjà été franchies, exposant des milliards d’humains à des risques graves, irréversibles et croissants. Cette situation pose une question cruciale : comment assurer un développement durable alors que notre modèle énergétique actuel est incompatible avec les limites physiques de notre planète ?

Depuis la révolution industrielle, l’humanité dépend massivement des combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel), sources d’énergie pratiques, mais très polluantes. En 2022, ces ressources représentaient encore 81 % de la consommation mondiale d’énergie. Ce modèle nous offre confort, mobilité et prospérité matérielle, mais entraîne aussi pollution et dérèglement climatique.

Toutefois, cette consommation intensive d’énergie ne peut durer indéfiniment sans compromettre notre avenir. Nous approchons aujourd’hui des limites planétaires. Continuer à repousser le problème ne constitue pas une solution viable.

Les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité) représentent une étape essentielle vers une transition énergétique durable. Toutefois, elles ont aussi leurs limites et elles ne pourront jamais combler tous nos besoins.

L’hydroélectricité, par exemple, qui génère actuellement seulement 16 % de l’électricité mondiale, est affectée par des variations climatiques croissantes.

À plus long terme, deux technologies promettent une........

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