Ce lundi de Pâques, à 6h45, ma femme m’apprend que le pape François est mort. Pendant les heures qui suivent, je laisse mon esprit vagabonder. Que ce pape soit mort le lendemain de la commémoration de la résurrection du Seigneur est significatif. A-t-il pu choisir le moment de sa mort ? Qui peut répondre ?

Dans les jours qui suivent, on rappellera les grandes étapes de sa vie. Des commentateurs rapporteront les empreintes qu’il a laissées, les orientations qu’il a voulu donner à l’Église catholique. Certains le pleureront, d’autres se réjouiront. Puis on mettra tout en place pour lui nommer un successeur. Ainsi va la vie. Dans la suite des temps, on citera le pape François, on le remettra en mémoire, des fidèles le prieront, mais lui, l’humain qui est né, a vécu, est devenu pape, que deviendra-t-il ?

Ce qui est certain, c’est que son corps se décomposera et deviendra poussière. Personne n’en doute. C’est le sort des spirituels comme des........

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