menu_open Columnists
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close

Place à l’action face à l’ingérence étrangère

3 0
30.01.2025

Le tant attendu rapport final de la Commission sur l’ingérence étrangère vient d’atterrir entre les mains d’un gouvernement en toute fin de mandat et entre celles d’un aspirant prochain premier ministre qui n’a jamais daigné s’intéresser sérieusement au dossier. Le tout alors que le Parlement est prorogé. La juge Marie-Josée Hogue a beau avoir pris soin d’apaiser les pires craintes qui planaient sur l’état de notre démocratie — du moins en ce qui a trait à la portée de cette ingérence sur les élus —, le sort qui attend ses recommandations, en revanche, n’a rien d’aussi rassurant.

Certes, l’ingérence étrangère recensée aux deux dernières élections fédérales n’en a pas influencé le résultat ; les stratagèmes ayant ciblé des candidats, des courses à la chefferie conservatrice et des élus n’ont pas permis d’altérer les lois canadiennes ou des politiques publiques ; et l’indolence exhibée des mois durant par le gouvernement de Justin Trudeau semble avoir enfin été corrigée.

Quant aux conclusions d’un comité de parlementaires qui a rapporté, l’été dernier, que certains élus ou sénateurs auraient été des « participants mi-consentants ou volontaires » aux efforts d’ingérence étrangère,

© Le Devoir