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Chefferie libérale: le Québec au second plan

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21.01.2025

Pour une deuxième fois dans son histoire récente, le Parti libéral du Canada tiendra une course à la chefferie sans candidat d’envergure québécois. Si le passé libéral et l’apparence d’indifférence précédente des meneurs à l’endroit du Québec sont garants de l’avenir, le duel qui se profile entre l’ex-ministre Chrystia Freeland et l’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney ne réglera pas les déboires électoraux des libéraux. Loin de là.

Les aspirants-chefs du PLC auront fort à faire pour sauver les meubles. Trois candidats mieux connus sont sur les rangs : Chrystia Freeland, Mark Carney et la leader du gouvernement aux Communes, Karina Gould. Jeune, rassembleuse, élue dans la banlieue de Toronto, dont les libéraux ne peuvent se passer au prochain scrutin, et la plus bilingue des trois, Mme Gould aurait pu s’illustrer comme candidate du consensus, face à deux opposants plus polarisants. La guerre tarifaire annoncée par le président désigné Donald Trump et l’expérience économique de ses deux rivaux risquent cependant de lui compliquer la tâche.

L’offre libérale sera dans tous les cas canadienne-anglaise, les ministres québécois Mélanie Joly,

© Le Devoir