Dans le cœur des écrivains
Le 23 avril aura lieu la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. La date est symbolique, puisqu’il s’agit du jour anniversaire de la mort de Cervantès et de Shakespeare. Instaurée par l’UNESCO en 1995, cette journée célèbre la place de la lecture dans nos vies. Si vous passez chez votre libraire, on vous remettra peut-être une rose à l’achat d’un livre, clin d’œil à une vieille coutume catalane. C’est aussi l’occasion de célébrer tous les corps de métiers sans lesquels la lecture n’est pas possible : bibliothécaires, libraires, éditeurs. Mais si le livre est une chaîne, son moteur — le cœur battant de cette chaîne — est l’écrivaine, l’écrivain, sans qui le livre et le plaisir de lire n’existent pas.
Comment vont vos écrivains ? Qu’est-ce qui les préoccupe, les inquiète, les fait rêver ? Entre la prochaine page à écrire et le brunch de Pâques à organiser, une vingtaine d’entre eux — jeunes plumes, auteurs populaires, écrivaines primées et vétérans, issus de la littérature jeunesse et adulte — ont pris un moment pour me répondre ce week-end. Nous avons convenu que je n’associerais pas directement leur nom et leur vœu, pour qu’ils puissent parler à cœur ouvert et sans se censurer.
Un peu comme les sous lancés dans une fontaine, voici les souhaits, espoirs, requêtes de Marie-Sissi Labrèche, Patrick Senécal, Michel Tremblay, Éric Chacour, Akim Gagnon, Chloé Varin, Dominique Fortier, Sébastien Dulude, Émilie Ouellette, Paul Serge Forest, Lula Carballo, Catherine Leroux, Sophie Lalonde-Roux, Claudia Larochelle, Maya Cousineau Mollen, Vanessa Bell, Michelle Lapierre-Dallaire,........
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