Avec les 11 minutes dans l’espace de Katy Perry et l’omniprésence du festival de musique Coachella dans les algorithmes, je grince des dents. Est-ce parce que je suis constamment bombardée de contenus exhibant des voyages de luxe sur TikTok ou dans des séries comme The White Lotus ? Peut-être. Mais c’est surtout parce que la démocratisation du voyeurisme force les moins privilégiés à assister au spectacle des riches.

À une époque où nous avons accès aux démonstrations de richesse des célébrités et des influenceurs, les réseaux sociaux nous donnent un accès constant à leur quotidien, à leurs voyages, à leurs loisirs. Ce phénomène est devenu une forme de voyeurisme. Nous sommes étouffés par l’omniprésence d’une mise en scène continue de la richesse. Résultat : difficile d’échapper au complexe ou au ressentiment.

Personnellement, je n’ai aucun complexe de n’être jamais allée à Coachella ou dans l’espace. Ces expériences représentent une accumulation de richesse et de capital social, mais aussi l’acquisition de privilèges démesurés. Le privilège de se montrer.

C’est peut-être ça qui fait grincer des dents.

Aujourd’hui, ce type........

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