Je soulignais dans cette chronique, pas plus tard qu’il y a deux semaines, une étonnante particularité du système de révision des reprises vidéo de la Ligue nationale de hockey : en cas de contestation, c’est à une équipe de techniciens de Toronto planqués devant un mur d’écrans reliés à une batterie d’ordinateurs que revient le dernier mot. Plus centralisateur que ça, tu votes pour les libéraux de Mark Carney !

En tirs de barrage, lundi dernier, les Blackhawks de Chicago se sont vu accorder, un peu tard, un but qui, assez incroyablement, avait échappé à des arbitres n’ayant pourtant rien d’autre à faire que de zyeuter le patineur qui se dirige vers le filet, et le filet lui-même. Or, a-t-on appris, le Big Brother de Bay Street a signalé le but, mais le temps que le message se rende jusqu’aux officiels sur la glace, Laine avait déjà raté le deuxième tir du Canadien.

Pour celui d’Alain Côté, on ne sait toujours pas, mais le but de Chicago était bon, aucun doute là-dessus. Sauf que, pour qu’il y ait apparence de justice, l’arbitre aurait dû permettre au Finlandais de reprendre son coup. Dans un autre « match qu’il ne pouvait pas perdre », le Canadien s’est encore une fois fait passer un sapin.

Mais avant, on avait eu droit aux sept premières minutes les plus jouissives dont on puisse rêver, avec l’entrée en scène du nouveau Lafleur, du demi-dieu, du Noureev du gouret, auteur de deux points en trois présences sous le feu des projecteurs d’un Centre Bell qui ne se souvenait pas d’avoir eu,........

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