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À revoir

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06.04.2025

Le 27 mars, j’étais prêt, sinon à enterrer le Canadien pour la saison, du moins à commencer à creuser le trou. Nos Glorieux, après avoir encaissé trois défaites d’affilée, dont une magistrale fessée de 1-6 à St. Louis, disputaient à Philadelphie, dixit les experts unanimes, « un match qu’ils ne peuvent pas perdre ».

Rappelons-nous, les Flyers mènent 3-2 au milieu de la troisième période lorsqu’un dénommé Foerster profite d’une mêlée à l’embouchure du filet pour marquer alors que son coéquipier Bobby Brink est planté au beau milieu de la cage et que le patin de ce dernier entre en contact avec les jambes du gardien allongé sur la glace. Évidemment, Saint-Louis conteste le but. La saison du Canadien se joue là, sur une reprise vidéo, que je me suis dit.

L’appel est rejeté, le but est bon. Et au cours de la pénalité dont écope alors le CH pour avoir vainement contesté une décision de l’arbitre, le capitaine des Flyers fait rebelote. Au lieu d’être 3-2, c’est maintenant 5-2, avec dix minutes à jouer. Appelons ça le « coup de Brink ».

Le lendemain, des Habitants fatigués et déjà un peu éteints allaient se faire ramasser en Caroline. Ça commençait à ressembler à une autre saison de golf qui débute au mois d’avril.

Je suis allé lire une « interprétation 3 de la Règle 85 (a) » dénichée en ligne : « Si un joueur à l’offensive se trouve dans l’enceinte du but et qu’il tente […] de participer au jeu (sic) ou de nuire à la vue ou aux mouvements du gardien, […] le but doit être refusé. »

En s’installant résolument entre le........

© Le Devoir