C’est dans un climat de préoccupations persistantes que le milieu du livre souligne encore une fois cette année, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Pendant que la campagne électorale canadienne bat son plein et que la souveraineté culturelle du pays est plus que jamais menacée, cette journée symbolique s’inscrit dans un contexte particulièrement alarmant, marqué par de profondes inquiétudes et la frustration au sein du milieu du livre face à l’indifférence et à l’inaction des décideurs politiques.

Le 23 avril, la célébration du livre est assombrie par le constat qu’aucun progrès réel n’a été accompli pour garantir aux auteurs et au secteur du livre une rémunération juste et équitable de leur travail, dont nos dirigeants politiques continuent d’ignorer l’urgence.

Ces derniers mois, le secteur du livre nourrissait pourtant l’espoir que le gouvernement saisirait l’occasion du 100e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Loi pour redonner aux acteurs du secteur les moyens de se faire rémunérer lorsque leurs œuvres sont reproduites dans le milieu de l’éducation.

Or, l’inertie du Canada en matière d’utilisation équitable persiste, privant ainsi les créateurs canadiens de près de 200 millions de dollars en revenus de licence depuis 2012, soit des millions de dollars dus à leur travail.

La campagne électorale actuelle........

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