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Le cercle et la spirale

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20.03.2025

Chère Maya Ombasic, j’ai été guilleret, c’est bien le mot, de lire ta réponse à mon texte « L’espérance est un mal », paru il y a une dizaine de jours dans ce journal. Sans mauvais jeux de mots, je n’espérais rien de ce texte, sinon répondre à cette injonction de ma blonde : « Il faut parler de Trump devant le petit. » Notre fils a 4 ans, c’est à lui que s’adressait mon texte, comme tous ceux que j’écris. Mais voilà que tu ouvres un débat métaphysique sur la place publique par ta réponse parue aussi dans Le Devoir, merci.

J’avais avancé que Donald Trump prouvait que l’espérance ne valait pas grand-chose, métaphysiquement. Que c’était une valeur chrétienne gangrenée qui croyait faussement pouvoir accomplir un jour l’achèvement des choses, la résolution finale. En un mot, j’estime que l’espérance tangue trop vers l’idée de progrès lent mais assuré vers le bien, que ce soit sur la Terre ou au Ciel. L’histoire nous le prouve encore et encore : hormis du point de vue des sciences naturelles, qui permettent la reconstruction de ponts plus........

© Le Devoir