De la dangerosité des autocollants
La présidente et cheffe de la direction par intérim du Conseil du patronat du Québec (CPQ), Marie-Claude Perreault, fait grand bruit ces derniers jours des autocollants qui ont été apposés la semaine dernière non pas dans ses locaux, mais bien dans les espaces communs de l’édifice qui abrite ses bureaux.
« Intimidation, menaces, gestes brutaux » : à lire la porte-parole du CPQ, ces fameux autocollants et l’agitation de crécelles lors d’une mobilisation syndicale posséderaient un dangereux pouvoir capable de nous « ramener à une époque révolue » et venant briser toute possibilité de dialogue social.
Comment dire… ? Il est quand même ironique de voir Mme Perreault donner des leçons en matière de dialogue social puisque son organisation, à l’instar de toutes les associations patronales, a applaudi le projet de loi 89 du ministre du Travail Jean Boulet, projet de loi contre lequel se mobilisent actuellement des milliers de travailleuses et travailleurs aux quatre coins du Québec pour préserver leur rapport de force.
Faut-il rappeler à la porte-parole du CPQ........
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