Il y a 60 ans, la doctrine Gérin-Lajoie posait les bases d’une coopération internationale audacieuse et visionnaire pour le Québec. L’exceptionnelle collaboration scientifique et universitaire franco-québécoise construite au fil du temps en est une des conséquences directes. Dans un monde devenu subitement plus incertain, elle révèle davantage encore son caractère précieux et indispensable. Précieux, car un tel maillage collaboratif entre deux sociétés est rare. Indispensable, car les chercheurs le savent mieux que quiconque, pour atteindre l’excellence, nous avons besoin de collaborations internationales fiables et de confiance.

Facilitée par une histoire et une langue communes, la réussite remarquable de notre coopération scientifique repose aussi, et fondamentalement, sur une convergence de valeurs qui promeuvent la liberté universitaire, qui valorisent la science comme aiguillon de nos politiques publiques, qui reconnaissent son apport déterminant au progrès de nos sociétés, et à la préservation de notre lieu de vie, la Terre.

Pour ces raisons, le Congrès de l’Acfas qui s’ouvre, symbole vivant du dynamisme de la recherche francophone, nous invite à renouveler notre engagement en faveur de ce partenariat d’exception.

L’entente sur les mobilités étudiantes, renouvelée lors de la Rencontre alternée des premiers ministres tenue en avril 2024, illustre cet engagement fort. Elle garantit aux étudiants français des droits de scolarité équivalents à ceux des étudiants québécois pour les niveaux de maîtrise et de doctorat, et réciproquement aux étudiants québécois en France dès la licence (baccalauréat québécois). Le Québec est aujourd’hui le........

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