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Une difficile prise de conscience

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19.04.2025

Standard et Poor’s (S&P) vient de réduire la note qu’elle accorde à la dette du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec, tant à court terme qu’à long terme, en raison de déficits d’exploitation persistants.

Évidemment, il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour le Québec.

Pourtant, le budget du Québec, présenté il y a moins d’un mois, contient bien un plan de retour à l’équilibre et, en principe, ce plan respecte la Loi sur l’équilibre budgétaire (déficits sur une durée maximale de cinq ans, décroissants, et d’au plus 1,5 milliard de dollars en 2028-2029). Toutefois, la réalisation de ce plan au cours des cinq prochaines années semble bien fragile.

Du côté des revenus, soulignons seulement que la prise en compte par Québec de la hausse du taux d’inclusion du gain en capital pour les années 2026 et suivantes reste un choix plutôt critiqué compte tenu des positions fédérales.

Et du côté des dépenses de portefeuilles, le plan de retour à l’équilibre repose sur une croissance annuelle beaucoup plus faible que celle observée au cours des dernières années.

À cela s’ajoute le fait que le plan de retour à l’équilibre inclut un écart à résorber de 2,5 milliards pour les deux dernières années. Cet écart est d’autant plus significatif qu’il y est malgré les économies découlant de l’examen des dépenses budgétaires et fiscales effectué en 2024-2025.

Qu’en dit S&P ?........

© La Presse