L’auteur réagit au texte « Les médias face au pire1 » de Kev Lambert, publié le 9 avril

Nous nous croisions, Kev Lambert et moi, dans le temps, autour de la table de Rebecca Makonnen sur ICI Première. C’était des belles années, des années d’insouciance, presque. Trump première version semblait être une anomalie plus qu’une réelle menace, on était ailleurs.

Je lisais ses premiers livres dans ce temps-là, et son deuxième, Querelle de Roberval, m’a sonné comme un coup de gong, me donnant l’impulsion dont j’avais besoin pour commencer à écrire comme je le voulais, moins philosophiquement, plus littérairement. Des belles années, comme je dis.

On est ailleurs aujourd’hui. Comme le texte de Kev le disait, mercredi dans La Presse, il faut se demander ce qui s’est passé pour que tout ce qui se passe politiquement, ces jours-ci, soit possible. La droite, et pas la plus douce des droites, disons, prend ancrage partout, dirait-on. C’est plus qu’inquiétant, c’est carrément déprimant. En lisant « Les médias face au pire », je me suis d’abord réjoui que Lambert prenne à nouveau la plume dans un........

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