Dans sa chronique percutante publiée le 16 avril⁠1, Rima Elkouri met en lumière ce que beaucoup refusent encore de voir : une indifférence troublante envers les éducatrices de la petite enfance, pourtant au cœur de notre avenir collectif.

Elle rappelle que, derrière chaque crise, chaque grève, chaque appel à l’aide, il y a une réalité persistante : on sous-estime profondément l’importance sociale et économique du travail des éducatrices, de leur rôle dans l’encadrement, l’éveil et le développement des tout-petits. Et ce mépris s’exprime aussi bien par le manque de reconnaissance symbolique que par une rémunération qui ne reflète en rien la portée de leur mission.

On parle beaucoup d’investissements en éducation, en innovation, en soins de santé. Mais rarement commence-t-on par le tout début.

Or, avant d’être un élève, un patient, un travailleur, un citoyen ou un contribuable, on est un tout-petit. Et avant l’école, il y a ce premier lieu de socialisation, de développement, de bienveillance : le service de garde éducatif.

Les éducatrices des centres de la petite........

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