Pour un État québécois à la hauteur de nos besoins
En réponse au texte d’opinion « Pour un régime minceur de l’État québécois1 », l’auteur rappelle que le gouvernement peut aussi choisir d’accroître ses revenus pour assurer de meilleurs services publics.
Encore une fois, la même vieille rengaine refait surface dans l’espace public : en appeler à un « régime minceur de l’État québécois » en passant par une « révision détaillée des dépenses » et en réduisant « le nombre d’employés du secteur public québécois » et en coupant « dans les programmes les moins efficaces ».
En s’en tenant à quelques idées reçues qui dévalorisent les services offerts dans le secteur public tout en refusant de considérer les avenues possibles pour renflouer nos finances publiques, on pourrait presque se convaincre que de couper encore davantage serait la voie à suivre. En y voyant de plus près, pas sûr !
D’abord, on ne peut pas s’attarder aux défis des........
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