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Il faut repenser l’aide internationale 

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19.04.2025

PEPFAR1 sauve des vies. Ce sont 25 millions de vies depuis son lancement en 2003 par le gouvernement de George W. Bush. PEPFAR est un programme qui distribue un traitement antirétroviral aux personnes infectées par le VIH, qui empêche la transmission du virus à leurs partenaires sexuels et limite la transmission de la femme à son fœtus.

En mars dernier, l’administration Trump a mis un terme à la grande majorité des activités menées par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), principale organisation qui déploie l’aide internationale américaine. Et ça inclut des programmes comme PEPFAR. Aujourd’hui, des millions de personnes vulnérables sont confrontées à des enjeux de survie que la médecine moderne et la solidarité internationale permettent pourtant de gérer.

Les États-Unis ont fourni plus de 40 % de l’aide internationale l’année dernière. C’est énorme. Quelles seront les conséquences de leur retrait pour les pays receveurs de l’aide internationale ?

Ne pourrait-on pas y trouver une occasion pour ces pays de réduire leur dépendance à l’aide américaine ? La dissolution des activités de l’USAID nous amène à repenser l’aide internationale, puisqu’une........

© La Presse