menu_open Columnists
We use cookies to provide some features and experiences in QOSHE

More information  .  Close

Avant de frapper le mur

2 0
25.04.2025

La semaine dernière, la journaliste Marie-Eve Cousineau, de La Presse, m’a contactée pour connaître ma réaction à la mise au rancart de projets d’infrastructures de santé d’envergure pour Longueuil et la Rive-Sud, soit l’agrandissement des urgences de l’hôpital Pierre-Boucher et une nouvelle unité de soins en santé mentale à l’hôpital Charles-LeMoyne, tous deux attendus depuis de longues années.

Bien que déçue, je ne pouvais pas affirmer être surprise. Les dépenses en infrastructures ont explosé ces dernières années (leurs coûts, surtout). Bien que le gouvernement du Québec ait, contrairement aux villes, une capacité théorique illimitée à investir (et donc à s’endetter), la réalité est que, tout comme dans nos vies personnelles, un endettement trop important peut affecter la cote de crédit, créant un effet de cercle vicieux où l’on finit par emprunter pour rembourser les dettes (et l’épicerie !).

Bref, en réponse à la journaliste, j’ai donc plutôt fait remarquer que la cote de crédit du Québec pourrait être affectée par la spirale haussière des dépenses en infrastructures si le gouvernement........

© La Presse