Une journaliste de l’hebdomadaire culturel français a été auditionnée par la police le mercredi 9 avril, à la suite d’une plainte déposée par une personnalité du milieu culturel, sur laquelle elle enquêtait.

Ce n’est qu’un énième épisode de la pression subie par les journalistes. Mercredi 9 avril, une journaliste de l’hebdomadaire culturel Télérama a été convoquée en audition libre par un officier de police, pour avoir effectué son travail. Depuis plusieurs mois, cette consœur enquêtait sur une personnalité du milieu culturel parisien. Le mis en cause a porté plainte pour diffamation, sans aucun objet, puisque l’enquête n’a pas encore été rendue publique.

Le Syndicat National des Journalistes, premier syndicat représentatif de la profession, a rappelé dans un communiqué que « ces tentatives, de mettre fin à des enquêtes d’intérêt public sont intolérables », et a salué « la réaction immédiate de Télérama qui a permis à la consœur d’être accompagnée par un avocat ».

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