OpenAI: trop gros pour échouer?
EXPERT INVITÉ. Depuis quelques jours, un léger tremblement secoue la planète technologique. Les mots de Sarah Friar, la directrice financière d’OpenAI, ont ravivé un spectre que l’on croyait réservé à Wall Street : celui du « too big to fail ». Et si, derrière la promesse d’une révolution technologique, l’intelligence artificielle devenait à son tour un risque systémique ? Synthèse et analyse.
Les propos de Sarah Friar, directrice financière d’OpenAI, ont fait l’effet d’un petit séisme (bombe ?) dans la Silicon Valley.
En évoquant la possibilité d’un soutien public pour financer les infrastructures de l’entreprise, elle a ravivé le spectre du « too big to fail ».
L’idée que les montants engagés dans l’intelligence artificielle dépassent la capacité du secteur privé à les absorber a inquiété les marchés.
Le modèle d’investissement devient en effet très circulaire : Nvidia investit dans OpenAI, qui en retour lui achète des puces à prix réduit pour construire ses centre de donnés.
Ce système, courant dans l’industrie, concentre désormais les risques sur quelques acteurs.
Comme l’IA est devenue le moteur principal des marchés et de la croissance américaine, la moindre secousse dans cette chaîne pourrait peser sur l’économie.
L’évocation d’une « garantie publique » n’a donc pas provoqué la panique, mais une question de fond : l’IA peut-elle continuer à se financer seule à cette........





















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