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S’il y a une leçon à tirer de la semaine horlogère à Genève, c’est que l’industrie a ses propres lois que même les humeurs douanières de Donald Trump n’atteignent pas. Il faut presque forcer la main aux dirigeants de marque pour qu’ils s’expriment sur le sujet. Alors que le monde entier en débat et que les fabricants sont de plus en plus dépendants des Etats-Unis, de loin le premier marché d’exportation. Tout le monde est conscient que l’adaptation sera délicate si les taxes sont introduites au niveau annoncé. Les marques devront abandonner une partie de leur marge pour soutenir la distribution, ce qui ne s’est jamais produit sur ce territoire.

Mais cette........

© Le Temps