Non, je ne fais pas la gueule
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Jusqu’où sommes-nous responsables du bien-être émotionnel de notre entourage? En entreprise par exemple, qui ne s’est jamais plaint d’une séance plombante menée par quelqu’un qui «tire la gueule»? Ou à l’inverse, d’une assemblée pleine de mines fermées, de bouches graves et de regards tombants pendant que l’on tient le crachoir? A la maison, partager sa table avec des ados indifférents ou un conjoint qui ne sourit pas est souvent vécu comme un calvaire. La contraction des zygomatiques serait donc, apparemment, une forme de politesse, et l’on serait en droit de l’exiger de toutes et tous.
Seulement, à cet égard, nous ne naissons pas égaux en droits, ni en pouvoirs. D’abord........
© Le Temps
