Viola Amherd, une ministre sans appétit
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Elle avait pourtant tout pour plaire, Viola Amherd. Proche des petites gens, l’âme alpine, travailleuse, discrète, voire timide, mais terrassant malgré tout les fortes têtes de son parti au moment d’accéder au Conseil fédéral, elle incarnait une sorte d’ADN helvétique à elle toute seule.
Première femme à diriger l’armée, elle portait une certaine idée de la durabilité et de l’égalité, mais pas seulement. Sa rondeur souriante ne l’a pas empêchée de convaincre les Suisses de la nécessité d’acheter de nouveaux avions de combat ou d’obtenir une augmentation substantielle de moyens pour l’armée, dans un contexte d’austérité budgétaire. Son ouverture sur l’OTAN ou l’Union européenne a contribué ces derniers mois à ce que la Suisse maintienne des relations correctes avec ses partenaires, son entente cordiale avec Ursula von der........
© Le Temps
