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L’affaire est formidablement complexe dans le détail. Mais, globalement, il ne s’agit que de stabiliser la relation bilatérale entre la Suisse et l’Union européenne. Il faudra s’en souvenir au long des trois années qui nous séparent de la ou des votations populaires sur le sujet.

Une première étape a été franchie sur ce constat rassurant: le pays reste maître en matière de négociations. Personne n’aurait parié, il y a quelques semaines encore, sur autant d’exceptions obtenues de Bruxelles, sur une clause de sauvegarde pour l’immigration, ou même sur une réintégration dès janvier 2025 des chercheurs suisses aux programmes européens.

Malgré ces premiers........

© Le Temps