Le chantier des ambitions suisses
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Quatre zones linguistiques comme autant de cultures, 23 cantons – dont six demi-cantons, puisque comme tout le monde le sait, mieux vaut ne pas amalgamer les deux Bâle, les deux Appenzell, Obwald et Nidwald –, eux-mêmes persillés d’informelles mais tenaces «frontières» démarquant des sentiments d’appartenance microlocaux: créer, entretenir, nourrir une forme de cohésion nationale suisse n’est pas chose aisée. C’est pourtant un devoir qui incombe à chacun.
Malgré toute la bonne volonté possible, la somme des individus a besoin d’impulsions, d’une vision, de projets communs. Et d’un moteur: le personnel politique. Mais celui-ci, embourbé dans la complexe gestion au jour le jour des défis immédiats, semble ne plus avoir suffisamment de temps pour parler d’avenir – ce qui n’a historiquement jamais vraiment été une qualité première de ce curieux pays qui a........
© Le Temps
