Créez-vous un compte gratuitement et retrouvez les contenus que vous avez sauvegardés.

Vous avez déjà un compte ? Se connecter

Les propos tenus il y a plus de trois mois par le président Trump sur l’avenir de la bande de Gaza (une future «Côte d’Azur» vidée de ses habitants) avaient été, pensions-nous, suffisamment choquants pour que soit mis fin à la guerre sur place. Pourtant, rien n’advint. Au contraire, Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Israël Katz, y ont vu une incitation à accélérer leur projet génocidaire. Dans une totale impunité, l’armée israélienne affame toute la population de Gaza, victime du pire piège humanitaire de l’Histoire, et finit d’y pulvériser les infrastructures civiles encore existantes au prétexte que des combattants du Hamas s’y cacheraient (ce qui est peut-être vrai dans certains cas).

Face au drame qui se joue, notre Conseil fédéral fait preuve d’un «silence assourdissant» pour reprendre la formule des Vert·e·s suisses dans une lettre ouverte signée par plus de 8500 citoyennes et citoyens à ce jour. Les gesticulations parlementaires (en Suisse) et déclarations de moins en moins feutrées (à l’échelle du continent européen) ne changent rien à la donne. Même en coulisses, notre diplomatie n’a rien produit, si on pense à l’échec de la conférence des Etats-parties aux Conventions de........

© Le Temps