Vive l’Alberta libre (si elle le souhaite)!
C’est la nouvelle formule à la mode: certains observateurs de la vie politique, persuadés d’être de grands sages, annoncent que l’Alberta pourrait bien se séparer du Canada avant que le Québec ne le fasse.
Leur argument se veut convaincant: la province pétrolière en aurait les moyens, et n’en pourrait plus de subir l’exploitation du Canada central, qui confisquerait ses ressources et l’empêcherait de se développer pleinement.
J’avoue ne jamais avoir vraiment cru à ce scénario: ce sont les nations qui, historiquement, accèdent à l’indépendance, pas les régions, et l’Alberta n’est pas une nation.
Mais ce scénario me semble aujourd’hui pourtant crédible, car le thème de l’aliénation de l’Ouest remonte à la surface à grande vitesse.
On se souvient de sa dernière........
© Le Journal de Montréal
