Vers une parentalité fluide
La Cour supérieure du Québec a rendu le 25 avril dernier un jugement ouvrant la porte à la «triparenté», c’est-à-dire la reconnaissance légale de trois parents. Bien que certains y voient une amélioration, j’y observe pour ma part une source de confusion, qui nuira au bien-être de notre société et de nos enfants.
L’argument principal du jugement tient à ce que le Code civil du Québec, en limitant à deux le nombre de parents légaux pour un enfant, contreviendrait au droit à l’égalité de la Charte canadienne des droits et libertés.
Dans le jugement, on avance que les enfants de familles dites «pluriparentales» se verraient discriminés par rapport à ceux des familles dites «biparentales». Ces enfants ne bénéficieraient pas, au contraire de leurs pairs, de la reconnaissance légale de leurs parents, ce qui affecterait leur sentiment identitaire, mais aussi priverait........
© Le Journal de Montréal
