Être «freegan» et vivre des rejets de la société de consommation
Chaque mardi, Le Devoir offre un espace aux artisans d’un périodique. Cette semaine, nous vous proposons un extrait d’un texte paru dans À bâbord !, no 103 (2025).
Comment bien remplir le cab du truck en ramassant pendant une « run » lorsqu’on est vidangeur. Mouvement récent, s’il en est, le « freeganisme » a de plus en plus d’adeptes en Occident. Sa paternité reviendrait à Warren Oakes, batteur du groupe punk Against Me !. Il en pose les bases dans un manifeste, dont on tire les principes éthiques suivants : anticonsumérisme, anticapitalisme, lutte contre les privilèges. Pour moi, c’est cela, mais aussi autre chose…
Plutôt que d’attendre la révolution qui ne viendra pas, transi par le cynisme de l’inaction, et pris dans un capitalisme qui le dépasse, l’individu moderne devient freegan en disant : stop !
Quoi de mieux que d’être dans un système politico-économique basé sur l’argent en en profitant sans utiliser le moyen prescrit pour le faire croître. Puisque, ces dernières années, la croissance a été maintenue par la consommation et que l’endettement des ménages ne........
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