Lors de la récente campagne électorale, il a été beaucoup question de criminalité. Mais on a vu très peu d’engagements à lutter efficacement contre les comportements délictueux en ligne. Dans certains milieux, on préfère s’en prendre à des crimes plus visibles. Un parti a même promis d’autoriser la police à démanteler les campements des sans-abri. Mais rien pour obliger les réseaux sociaux qui profitent des pratiques criminelles qui sévissent en ligne à agir proactivement pour prévenir les arnaques et autres cybercrimes.

Le documentaire Marie contre Goliath raconte le combat de l’animatrice Marie-Claude Barrette contre les criminels qui ont usurpé son identité et l’entreprise Meta, qui possède Facebook et Instagram. Cette dernière se traîne les pieds pour agir à l’égard des pratiques frauduleuses qui sévissent sur ses plateformes. En répandant de fausses publicités utilisant l’image et la voix de Marie-Claude Barrette et celles d’autres personnalités connues, des fraudeurs ont abusé de la confiance de milliers de consommateurs. Ils ont soutiré des milliers de dollars à de nombreuses victimes qui ont été bernées par les fausses images et les voix imitées de personnalités publiques qui inspirent confiance. Et Meta, qui se montre pourtant si prompt à censurer les contenus émanant des médias canadiens, a tergiversé face aux demandes de supprimer les messages frauduleux de ses plateformes.

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