L’arrivée de Trump à la Maison-Blanche fera de l’État de droit un État entrepreneurial, avec Vance et Musk comme gestionnaires d’un triumvirat issu de l’entrepreneuriat américain. Et cela ne relève pas ici d’une simple dénomination métaphorique pour configurer, par une métalepse narrative, le pouvoir déjà en puissance que représente cette association d’hommes d’affaires, dont deux milliardaires, à la gouvernance des États-Unis d’Amérique (qui induit le vrai sens de MAGA, « make America great again »). Il faut rappeler que cette notion de triumvirat fait référence à la République romaine de César et à la troïka au sein de l’État totalitaire de Staline. L’État entrepreneurial sera programmé pour que les algorithmes du réseau X de Musk, tout comme ceux du réseau Meta de Zuckerberg, génèrent des orientations politiques procédurales, ce dont rêvait déjà Trump lors de son premier mandat.

Cet État entrepreneurial soumettra toutes les institutions démocratiques à des politiques de rendement économique axées sur des réductions budgétaires draconiennes que Musk aura la responsabilité d’appliquer, comme s’il s’agissait de firmes à administrer en termes de public management. Les hauts fonctionnaires, perdant toute neutralité, se verront assigner des choix restrictifs les soumettant à la volonté des « hommes du président ».

Cela est déjà........

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