Les nouvelles internationales, mais tout particulièrement les menaces et aléas de la politique américaine, nous en ont fait voir de toutes les couleurs depuis quelques semaines. Anxiété, palpitations, mais aussi sentiments de trahison, de colère, d’impuissance, d’incrédulité, de déséquilibre, de confusion : nous sommes nombreux à nous sentir à fleur de peau. Et ce n’est pas l’éventualité d’une Troisième Guerre mondiale qui va nous rendre bien zen en cette semaine de relâche…

Comment maintenir notre résilience en ces temps de turbulence ?

D’abord, mesurons la menace. Nous sommes victimes d’une attitude adoptée par les intimidateurs, et ce, de la part d’un allié et ami de longue date. Nos réactions constituent une réponse normale face à une situation qui est anormale. Cet allié puissant use de stratégies ouvertement intimidantes, choisies délibérément pour leur potentiel déstabilisant. Les « vérifications de faits » montrent que son discours peut être carrément mensonger et démagogique. L’objectif de cette attitude n’est pas de faire « au mieux », mais de gagner, d’écraser l’adversaire dans une vision dichotomique « gagnant-perdant » des relations, et ce, peu importe les moyens. Les codes moraux de la négociation ou de la discussion, de la noblesse, du cœur ou de l’esprit sont volontairement........

© Le Devoir