Rappelons-nous que le Canada est un pays d’inclusion
« Cheater, fag, predator, psychopath, scumbag, pedophile, freak, go kill yourself, I wish you were dead, failed male, failed liberal, he defends competing against a 12-year-old girl, etc. » Dans les dernières semaines, j’ai vu tout cela sur les médias sociaux, sur Internet et dans plusieurs articles de nouvelles autour du monde. En raison de ma participation à une course de niveau amateur il y a un an, mon visage est devenu visible aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Hongrie et même en Inde. Des milliers de commentaires, de messages privés et de courriels hostiles reçus en l’espace de quelques jours. Tout cela, car je suis une femme trans impliquée en politique fédérale, une ancienne candidate libérale et que je pratique du sport compétitif amateur.
Je n’ai jamais caché ma transition ou le fait que je suis une femme trans. En 2021, j’ai été candidate pour le Parti libéral du Canada dans la ville de Québec et tout le monde savait que j’étais trans. J’ai fait mon coming out en 2020. Mon temps dans ce monde à titre d’homme est quelque chose que je ne peux pas nier. Ce n’est pas la vie que j’ai voulue, mais c’est celle que j’ai eue à endurer jusqu’à ce que je prenne la décision d’être moi-même afin de devenir heureuse. Bien que je n’aie pas été élue, ma campagne électorale fut très positive et je n’ai vécu que très peu de transphobie. Je suis très fière de vous, Québec ! Peu après les élections de 2021, j’ai déménagé à Ottawa pour........
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