L’Acte d’Union
C’est sur la promesse de donner « une plus grande autonomie politique et économique » au Québec que François Legault est devenu premier ministre en 2018. Plusieurs étaient sceptiques, mais on était en droit de croire que la Coalition avenir Québec (CAQ) protégerait au moins les acquis.
Le document intitulé Le pouvoir québécois, que M. Legault a présenté en grande pompe lundi en guise de « réponse au nouveau contexte mondial » créé par l’arrivée de Donald Trump, annonce plutôt une plus grande intégration de l’économie québécoise à celle du Canada.
Personne ne conteste que les politiques aussi agressives qu’imprévisibles de Washington constituent une grave menace, qui nécessite une réaction concertée de ce côté-ci de la frontière. On ne peut cependant pas penser qu’un resserrement des liens commerciaux entre les provinces et une plus grande coordination des politiques économiques d’un océan à l’autre n’auront aucun effet sur la dynamique de la fédération et sur l’équilibre de ses composantes.
Le titre de la loi C-5, Loi sur l’unité de l’économie canadienne, adoptée par la Chambre des communes en juin dernier dans le but d’abolir les barrières interprovinciales et de favoriser la réalisation de grands projets « nationaux » en traduit parfaitement l’objectif politique. Mark Carney l’avait dit dès son arrivée : il ne doit pas y avoir treize économies au Canada, mais une seule.
Si l’unité........





















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