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Bof!

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12.09.2025

Le premier ministre Legault fait penser à un instructeur de hockey dont le club est pratiquement éliminé et qui espère remonter dans le « mix » avec des joueurs qui n’avaient jamais réussi à faire l’équipe.

Même en remontant aux années 1960, un remaniement ministériel n’a jamais sauvé un gouvernement en perdition. Avec seulement 11 % des intentions de vote pour la CAQ, selon le dernier sondage Pallas Data-L’actualité, on ne voit pas comment celui de M. Legault pourrait devenir l’exception qui confirme la règle.

En octobre 2017, Philippe Couillard avait aussi eu recours à cet expédient pour relancer son gouvernement, faisant entrer quatre nouvelles figures au cabinet. À l’époque, le PLQ était seulement cinq points derrière la CAQ, et le remaniement n’avait eu aucun effet. Au contraire, l’écart n’avait cessé de s’élargir par la suite. Selon Pallas, la CAQ a présentement un retard de 27 points sur le PQ, et de 16 points sur les libéraux.

Comme en 2017, l’Éducation est le seul des cinq ministères qui incarnent les grandes missions de l’État (Santé, Éducation, Justice, Économie, Finances) qui change de titulaire, et on ne peut pas demander à des recrues de transformer l’image d’un gouvernement usé par sept années de pouvoir alors que leur notoriété est pratiquement nulle en dehors de leur circonscription et qu’elles auront peu de temps pour faire leurs preuves dans des postes n’offrant pas une grande visibilité.

M. Legault a sans doute fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait sous la main. Le recyclage........

© Le Devoir