L’irrésistible remontée du Parti québécois
Il est vrai que les élections sont encore loin et que la souveraineté est encore plus loin, surtout dans le contexte actuel où le trumpisme change de jour en jour les règles du jeu politique. Il n’en reste pas moins que la victoire du Parti québécois (PQ) dans Terrebonne représente un autre grand pas en avant pour le parti fondé par René Lévesque.
Mesurons le chemin parcouru.
Il y a six ans presque jour pour jour avant l’élection partielle qui vient de propulser la présidente du PQ, Catherine Gentilcore, à l’Assemblée nationale, une autre Catherine tirait sa révérence du parti souverainiste, créant une véritable commotion dans ses rangs. Le 11 mars 2017, Catherine Fournier, actuelle mairesse de Longueuil, quittait en effet la formation en dénonçant un parti en panne de renouveau. Ce coup de théâtre rétrogradait le PQ au troisième rang de l’opposition pour la première fois de sa riche histoire. Il ne comptait alors plus que neuf députés, contre… cinq aujourd’hui.
Il y a huit ans, neuf élus était une catastrophe et on n’attendait plus que la mort du parti souverainiste. Aujourd’hui cinq est une réussite. On peut faire dire ce qu’on veut........
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