Ainsi, la science citoyenne avait vu juste. Le Devoir a obtenu des informations qui confirment qu’il y a bel et bien eu des fuites de contaminants industriels dans les eaux qui s’écoulent du terrain de Northvolt vers la rivière Richelieu. On parle ici de nitrates, de métaux, de matières en suspension, de charge organique et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques cancérigènes. Du costaud, donc. Et surtout, toute une volte-face !

À la fin de l’année dernière, quand des groupes environnementaux avaient annoncé avoir récolté et analysé des échantillons révélant la présence de contaminants en provenance du site de Northvolt en amont des prises d’eau potable de la rivière Richelieu, ils s’étaient heurtés à des ministères de l’Environnement peu diserts qui, autant à Québec qu’à Ottawa, avaient balayé leurs inquiétudes. Northvolt avait quant à elle nié avec force toute fuite potentielle émanant de son site bien connu pour son lourd passé industriel.

Ledit site, qui a coûté 240 millions de dollars au gouvernement du Québec, est toujours contaminé par des décennies de fabrication de produits chimiques, de fertilisants et d’explosifs.........

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