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Le minimalisme

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10.06.2025

Du milieu du pont Jacques-Cartier qui « brille dans le noir au loin là-bas », comme le chantait Beau Dommage, on voit se succéder, à tout moment de l’année, les promesses dorées offertes par des panneaux-réclames éclairés. L’un d’entre eux, ces jours derniers, annonce pour l’an prochain, en version symphonique s’il vous plaît, la musique des Filles de Caleb.

À partir de compositions de Blair Thomson, le producteur Nicolas Lemieux a investi l’univers du roman d’Arlette Cousture qui avait donné lieu à une série à succès pour la télé en 1990-1991. Une œuvre orchestrale à partir des Filles de Caleb ? Pourquoi pas. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’un livre inspire de la musique symphonique. Don Quichotte a guidé Richard Strauss. Shakespeare a animé le génie de Tchaïkovski comme de Verdi. Goethe a nourri Berlioz. Les exemples sont nombreux. Pourquoi pas Arlette Cousture, même si elle n’est pas de la même pointure ?

Ce printemps, quelque temps auparavant, au bout du même pont, on annonçait de la même façon Les belles-sœurs, de Michel Tremblay, une œuvre aussi désormais déclinée en version symphonique. Une adaptation dans ce cas du très beau et remarquable film musical signé l’an passé par René Richard Cyr, sur la musique de Daniel Bélanger.

La transposition symphonique d’œuvres populaires apparaît de plus en plus courante.........

© Le Devoir