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L’État, c’est Trump

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01.03.2025

C’est à Louis XIV, roi de France, que l’on attribue la déclaration apocryphe « L’État, c’est moi ».

Les nombreuses atteintes à la démocratie constitutionnelle depuis le début du second mandat du président Trump semblent ne se conformer à aucune autre logique que celle de l’absolutisme royal.

Il gouverne par décret (73 à l’heure actuelle), méprise les institutions démocratiques (avec le soi-disant Département de l’efficacité gouvernementale), bafoue les contraintes constitutionnelles (en marginalisant le Congrès et en faisant fi des décisions judiciaires), rejette les contraintes au pouvoir présidentiel (en évoquant un potentiel troisième mandat) et, désormais, il fait même appel à un statut royal, invitant ses sujets à se réjouir par un « Vive le roi ! » accompagné d’un montage relayé par la Maison-Blanche représentant le « roi Trump » orné d’une couronne.

Malgré ce chaos apparent, une logique sous-jacente se dégage, mais ce n’est pas celle du pouvoir monarchique.

La logique de Trump est celle du populisme. Elle conduit, elle aussi, à la conclusion que, pour le président, l’État, c’est Trump.

La logique populiste commence par la rhétorique........

© Le Devoir