Récemment, l’image d’Alec Penstone a fait le tour du monde. Ce vétéran était à peine majeur lorsqu’il s’engagea dans la Royal Navy pour faire la chasse aux U-boats qui menaçaient les convois maritimes. C’est ainsi qu’il participa au débarquement de Normandie.

Le 7 novembre dernier, il a « cassé le party » en direct sur la chaîne britannique ITV. « Je revois ces rangées de pierres tombales blanches, ces centaines d’amis tombés pour la liberté, dit-il. Pour quoi ? Pour le pays d’aujourd’hui ? Non, je suis désolé, mais le sacrifice n’en valait pas la peine. »

On ne sait pas à quoi songeait exactement le centenaire. Mais il n’est pas le seul à dire que le Royaume-Uni va mal. Qu’on pense à l’inflation persistante, à la sempiternelle crise du système de santé, à l’insécurité et aux restrictions croissantes à la liberté d’expression. Mais, ce qui déchire le Royaume-Uni depuis des mois, c’est d’abord et avant tout la crise identitaire.

Depuis plus d’un an, les manifestations de colère se multiplient. De Walsall à Epping, en passant par Buxton, Constance, Faversham et Crowborough, ces rassemblements spontanés ont culminé le 13 septembre dernier dans une manifestation de plus de 100 000 personnes à Londres.

Cette agitation qui n’a fait que s’amplifier exprime une colère sourde qui couve depuis des années contre l’immigration de masse.........

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