Quand on y pense, ça paraît totalement insensé qu’en 2025, il faille encore se battre pour la justice climatique et sociale.

Depuis 1972, plusieurs pays se sont entendus pour dire qu’il fallait se concerter et agir pour préserver un climat habitable. Pourtant, le 19 octobre 2022, nous nous sommes fait arrêter pour avoir rappelé cette évidence. Ce jour-là, nous avons bloqué de manière non violente un terminal pétrolier dans Montréal-Est. L’objectif était simple : bloquer le déversement d’un poison dans l’environnement. Ce blocage devait servir de message, afin de rappeler à tous et à toutes que le climat est en crise et que, par conséquent, la vie sur Terre est menacée. Et que malgré l’urgence, nous en faisons collectivement et individuellement trop peu.

Deux ans plus tard, nous sommes dix activistes en attente d’un verdict. Le vendredi 14 mars, nous saurons si le juge nous déclare coupables ou non. Coupables d’avoir tiré la sonnette d’alarme. Coupables d’avoir osé défier un système qui permet aux géants de l’extractivisme et aux gouvernements complices d’engloutir ce dont nous dépendons tous pour survivre. Car oui, face au........

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