Pour espérer une sortie de crise en 2025
Pour l’auteure, la solution à la crise du logement et à la hausse des loyers passe inévitablement par les logements sociaux, dont il faudrait doubler le nombre d’ici 15 ans
Depuis quelques années, la crise du logement locatif prend de l’ampleur. En 2023, la pénurie a atteint un niveau rarement vu, touchant durement toutes les régions du Québec.
La timide remontée des taux d’inoccupation constatée dans le plus récent rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement1 pour certaines municipalités est accompagnée d’une hausse vertigineuse du loyer moyen. Les nouveaux logements privés, souvent hors de prix, renforcent l’inabordabilité, désormais au cœur de cette crise.
Il semble maintenant évident qu’une simple augmentation de l’offre, sans tenir compte du type de logements, ne permettra pas d’enrayer le problème de l’inabordabilité croissante.
Depuis 2018, la hausse des loyers n’a cessé de s’accélérer. Le gouvernement Legault a pourtant été alerté par le milieu communautaire des besoins criants à son arrivée au pouvoir il y a plusieurs années. De son côté, le gouvernement fédéral, malgré l’annonce en 2017 d’investissements massifs dans le logement, a longtemps ignoré les appels à optimiser l’utilisation de fonds publics destinés à la construction… avec les résultats qu’on connaît maintenant.
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