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En Allemagne, l’extrême droite rebat les cartes

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22.02.2025

Le 23 février, les Allemands se rendent aux urnes. On connaît déjà le nom de celui qui remplacera le social-démocrate Olaf Scholz, chancelier depuis 2021. À moins d’un renversement improbable, le conservateur Friedrich Merz prendra la tête du gouvernement fédéral, son Union chrétienne-démocrate (CDU), alliée à l’Union chrétienne sociale (CSU) de Bavière, jouissant d’une avance considérable sur tous les autres partis. L’extrême droite devrait être écartée du pouvoir, malgré une progression spectaculaire. Du moins pour l’instant.

Dans le contexte mondial actuel, la victoire annoncée de Merz peut rassurer. Îlot de stabilité politique, la troisième puissance économique mondiale aura à sa tête un homme austère, certes très à droite, mais respectueux de l’État de droit, à la fois pro-européen et pro-Ukraine, attaché au lien transatlantique sans être inféodé à Trump.

Dans un système proportionnel mixte qui n’a produit que des coalitions depuis 1949, il reste à savoir avec qui les conservateurs formeront une alliance. Le scénario le plus probable est une « grande coalition » avec un Parti social-démocrate (SPD) affaibli. La solution de rechange à cette grande coalition serait une alliance de la CDU/CSU avec les écologistes ; ces derniers devraient toutefois réaliser une percée pour donner à la coalition « kiwi » (leur vert et le noir des conservateurs) une........

© La Presse