Sortons du réflexe sécuritaire et adoptons un réflexe solidaire
Alors que semaine après semaine, les médias présentent des situations d’itinérance inacceptables, les autorités municipales inscrivent leurs actions dans un réflexe sécuritaire, où la dignité et le respect des droits des personnes en situation d’itinérance sont de plus en plus ignorés.
Certes, le gouvernement québécois manque cruellement de leadership et d’engagement ferme pour comprendre et répondre aux crises de manière immédiate tout en misant sur des solutions pérennes et permanentes.
Pour autant, on n’a de cesse de répéter que la ville est le territoire, mais aussi le niveau de gouvernance de proximité. Sur le terrain, à Montréal, les réponses municipales à l’itinérance se traduisent encore par une approche sécuritaire qui met à risque les relations de collaboration et de concertation ô combien nécessaires avec le milieu communautaire et le réseau de la santé et des services sociaux.
Qui plus est, la judiciarisation et le profilage social demeurent des enjeux du quotidien pour les personnes en situation d’itinérance les plus visibles dans l’espace........
© La Presse
