Mines antipersonnel : une remise en cause du traité d’Ottawa qui inquiète après des années de progrès
Le 4 avril marque la Journée internationale de sensibilisation aux mines, pour rappeler les ravages de ces armes « barbares », frappent sans distinction civils et militaires. Le Traité d’Ottawa, qui interdit ces mines depuis 1997, est aujourd’hui en péril en raison des récentes annonces de plusieurs pays européens.
Le 1er avril, la Finlande a officialisé son « retrait » du Traité d’Ottawa, intensifiant ainsi la pression sur l’avenir de l’accord. Deux semaines plus tôt, le 18 mars, la Pologne et les pays baltes avaient déjà exprimé leur « intention » de se retirer, en réponse à l’invasion russe en Ukraine.
Ces nations justifient leur décision par la nécessité de protéger leurs frontières à l’aide de moyens de défense tels que les mines antipersonnel. Cette série de décisions pourrait ouvrir la voie à une nouvelle production de mines en Europe, un développement alarmant après des années de progrès.
L’argument avancé par ces pays, afin d’utiliser les mines pour protéger leurs frontières d’une potentielle « menace russe », est vivement contesté par © L'Humanité
