Alors qu’une partie de l’Europe subit une vague de chaleur intense, la Commission européenne a dévoilé devant les États membres son objectif climatique pour 2040. Si Ursula von der Leyen s’auto-félicite, de nombreuses ONG dénoncent un plan mal ficelé, qui ouvre la porte à greenwashing massif et standardisé pour atteindre les objectifs fixés.

Alors que l’Europe suffoque sous un dôme de chaleur engendré par le réchauffement climatique, la Commission européenne a dévoilé ce mercredi 2 juillet, son “Objectif 2040” pour ses émissions de gaz à effet de serre et atteindre le “net zero” d’ici 2050. En théorie, peu de changements par rapport à l’année précédente : l’Union européenne maintient l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990. « Les Européens attendent de l’Europe qu’elle agisse » s’est gargarisée Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, sur X.

Mais dans son texte, l’exécutif européen a aussi proposé dès 2036 d’autoriser les vingt-sept à prendre en compte

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