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« Il n’y aura pas de négociations avec les terroristes » : en Serbie, la révolte se maintient malgré la violence de l’État

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01.07.2025

Près de 140 000 manifestants ont investi les rues de Belgrade, samedi 28 juin, et des milliers d’autres ont mené plusieurs actions d’occupation à travers la Serbie, le dimanche soir, pour demander l’organisation d’élections présidentielles anticipées. En réaction, le dirigeant nationaliste Aleksandar Vučić a prévenu que les arrestations vont se multiplier lors des prochains rassemblements.

Aleksandar Vučić ne « cédera » pas. Le pays dont il est le président, la Serbie, a beau connaître la plus grande révolte de son histoire moderne depuis près de sept mois, le dirigeant a préféré, dimanche 29 juin, camper sur ses positions, plus fragiles que jamais. Des dizaines de milliers de manifestants se sont encore réunies la veille au soir dans les rues de la capitale, Belgrade, avec pour « ultimatum » l’organisation d’élections anticipées. Loin de vouloir lâcher son poste, le dirigeant nationaliste – inspiré par son « grand ami », le dirigeant d’extrême droite hongrois Viktor Orbán – leur a répondu avec la menace de nouvelles arrestations de masse.

Pas de quoi refroidir celles et ceux qui

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