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« Ce n’est pas l’organisation qui est à revoir, mais le manque de moyens » : les Assises de la Santé scolaire d’Élisabeth Borne boudées par les syndicats

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15.05.2025

La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a lancé les Assises de la santé scolaire mercredi 14 mai, avec l’objectif de rassurer les établissements sur le manque de médecins. Une initiative décriée par les syndicats, qui dénoncent une parade pour éviter de réformer le système éducatif.

Les Assises de la santé scolaire, poussées par la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, se sont ouvertes mercredi 14 mai. L’ancienne locataire de Matignon espère y mobiliser le personnel médical – et notamment les psychologues – scolaire. Face à la pénurie de personnel dans les établissements à travers l’Hexagone, le gouvernement tente donc de prouver son attention à propos d’un phénomène qui inquiète au sein de l’Éducation nationale.

Pour rappel, 13 % des enfants de 6 à 11 ans présentent un trouble psychique et 15 % des adolescents sont à risque élevé de dépression (selon une enquête de Santé publique France), 30 % des enfants n’ont pas de médecin traitant alors qu’ils sont entre 20 et 30 % d’une classe d’âge à présenter des troubles visuels non diagnostiqués, un enfant meurt tous les cinq jours des suites de violences dans notre pays et deux enfants par classe sont victimes de violences sexuelles (selon les données de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, CIIVISE).

Au niveau des effectifs, 900 médecins scolaires, 9 300 infirmiers et infirmières scolaires, 3 200 assistantes sociales et 7 000 psychologues sont dénombrés par l’Éducation nationale. Du côté des médecins scolaires, le

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